Car il faut l’avouer, la loi votée par le parlement censée concernée un service minimum dans les transports publics n’a rien de nouveau.
Les 48 heures de préavis déposé par les salariés étaient déjà prévues, quant au vote à bulletin de secret d’une reconduction de la grève au bout de 8 jours n’aurait concerné depuis 10 ans que le port de Marseille et la grève de la SNCM. Et encore ils s’agissaient de bateaux et non de transports terrestres, il aurait fallu donc remonter à décembre 1995 pour se souvenir d’une grève d’au moins une semaine.
- Où est le service minimum ? Pas de plage horaire de travail prévu pour que l’usager soit sûr d’aller à son travail.
- Où est l’avantage pour l’usager ? Aucun, on constate seulement que du point de vue de la productivité, on peut prévoir les baisses d’effectifs.
- Où est l’atteinte au droit de grève ? Nulle part, puisqu’aucun service minimum n’est instauré, si 100 % des salariés décident la grève, ils sont en droit de la faire, et l’usager, comme depuis toujours, sera le premier pénalisé.
Force est de constater que Nicolas Sarkozy tente de passer une loi qui n’a ni queue, ni tête. Une loi que les syndicats auraient dû accueillir par un « Rien de nouveau, donc pas de mouvement ». Malheureusement, notre nouveau président avait dû prévoir que les syndicats bougeraient quand même, ainsi, il fait diversion avec une fausse loi qui ne changera rien, et face à une réaction des syndicats montrent une pseudo-fermeté. Si ces inépuisables « révolutionnaires désespérants » de la CGT comme leur patron Bernard Thibault réfléchissait davantage avant d’agir, ils n’auraient jamais menacé de perturber la coupe du monde de Rugby, pour une loi qui ne change rien…
Même certaines organisations syndicales semblent dire que cela ne sert à rien. Messieurs les effrontés, une loi qui ne sert à rien, on le dénonce et on trace la route !