« L'idée, c'est de proposer une alternative au candidat de l'UMP, sans pour autant se situer dans l'opposition », a expliqué Serge Lepeltier, porte parole du parti radical.
Ainsi, l’actuel ministre de l’écologie pourrait faire valoir des thèmes de campagnes autour du social et de l’écologie, sujets qui lui sont chers. « Si Jean-Louis décide d'être candidat, il en tirera les conséquences et se consacrera uniquement à cette candidature », a indiqué Laurent Hénart, secrétaire général du parti.
Ce que l’on retient dans cette annonce, c’est surtout la confiance qu’a le camp de droite d’annoncer un candidat alternatif à Nicolas Sarkozy. D’ailleurs Serge Lepeltier ne s’en cache pas : « Le socle électoral de l'UMP est suffisant pour passer le premier tour mais il ne peut lui permettre de gagner au second sans l'apport d'une autre sensibilité ». Pas sûr que Nicolas Sarkozy soit du même avis.
La crainte 10 ans plus tard, d'un 21 avril à l'envers peut-être dans la tête du candidat UMP dans la mesure où actuellement la popularité du président est au plus bas et qu'il va être difficile de reconquérir le coeur et la foi de citoyens qui ont pour principale préoccupation deux sujets un peu oubliés dans l'actualité : le pouvoir d'achat et le chômage qui les touchent au quotidien.
A suivre dans le dossier « Présidentielles 2012 » : La monarchie héréditaire des Le Pen à la tête du Front National
Consulter l'intégralité du dossier « Présidentielles 2012 »
Source : leparisien.fr crédit photo : lexpress.fr