Salah Salamé, maire de Kana, revient dans sa ville qui a subi les pires bombardements…
« On dirait Berlin en 45 », dit-il au micro de Canal +.
Sala est un chiite modéré, avant la guerre sa ville n’était pas un bastion du Hezbollah.
Hélas, lors de son retour, il s’aperçoit que sa ville est en train de tomber entre les mains de la milice chiite.
« C’est un état tueur d’enfants », c’est comme ça qu’il évoque Israël à la vue 2 mois après des dégâts infligés à sa ville.
Les funérailles auxquels il assiste sont financées par le Hezbollah et tournent au meeting politique où la « résistance » comme les libanais du Sud la nomme, le Hezbollah passe ses messages.
Le maire n’a pas le droit à la parole, Kana a bien changé depuis qu’il est parti.
Salah ne se décourage pas pour autant pour travailler pour sa ville.
Pour la première fois à Kana, le Hezbollah ouvre un bureau parallèle à la mairie : Le bureau du Djihad.
Le maire de Kana trouve malgré tout ces bouleversements des circonstances atténuantes à la prise de main du Hezbollah. Après la guerre, la milice s’est mise au BTP, elle reconstruit et finance les reconstructions des infrastructures détruites.
Reportage vu sur Canal + dans la nouvelle excellente émission nommée « L’effet papillon » diffusée le dimanche à 12h05.