La bévue du Home office
Une info anglaise insolite à l'allure inquiétante en ce mardi 23 mai 2006.
1500 britanniques ont appris qu'ils étaient fichés en tant que délinquant alors qu'ils ne l'étaient absolument pas. Un gros couac pour le Home office (ministère de l'intérieur anglais) qui s'en sort en parlant "d'un dysfonctionnement". En attendant, dysfonctionnement ou pas, selon la presse britannique, beaucoup de ces personnes ont eu du mal à trouver un emploi.
L'une des victimes confiait à Euronews :"Découvrir que l'on est un criminel, je me suis senti victime...Aussitôt que les gens l'apprennent, plus personne ne veut vous embaucher."
L'opposition dénonce une pression inutile de la part de Tony Blair qui empêche le bon travail quotidien du Home Office.
Surtout que l'équivalent de la place Beauvau Outre Manche n'avait pas besoin de ça. Bien secoué et ridiculisé depuis des semaines, le Home Office gère à la fois la sécurité et la politique pénale.
En avril dernier, le ministère avait dû reconnaître qu'il avait perdu la trace d'un millier de détenus étrangers expulsables au bout de leur peine. Charles Clark, ministre de l'intérieur de l'époque, avait payé de sa place ce scandale lors du remaniement ministériel du 5 mai.
